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Carrière de charbon (Graissessac)

Carrière de charbon (Graissessac) - gryphea.com
Type : Photographie
Référence : BN 04043
Auteur : Hervé Conge
Description :

 

Une carrière est un lieu où l’on exploite la roche pour elle-même, en vue de l’utiliser pour la construction, la décoration, l’enrochement, la fabrication de granulats, de ciment, de plâtre, de terre cuite, d’ocre, etc. Une carrière peut être à ciel ouvert ou souterraine. On y distingue le front de taille, paroi au niveau de laquelle la roche est exploitée, et le carreau, surface relativement horizontale libérée au fur et à mesure de l’avancement de l’exploitation et du recul du front de taille. À la différence d’une carrière, une mine est un lieu où, le plus généralement, on exploite la roche non pas directement pour elle-même, mais pour la substance (minerai) très spécifique, d’usage industriel, stratégique ou énergétique, qu’elle contient : mine d’or, de fer ou de charbon. Une mine peut aussi être souterraine ou à ciel ouvert.

Le charbon est une roche sédimentaire combustible, de couleur noire, principalement composée de carbone provenant de la décomposition d’anciens végétaux. La plupart des couches de charbon se sont formées au Carbonifère, entre – 350 et – 300 millions d’années. On en distingue plusieurs catégories en fonction de leur teneur en carbone. L’anthracite en contient de 90 à 95 %.

L’analyse microscopique de la roche montre qu’elle renferme des débris végétaux, des graines et des pollens. Les schistes associés aux couches de charbon sont riches en empreintes végétales où prédominent des plantes qui ressemblaient aux fougères arborescentes actuelles. Leur étude a permis de retracer l’aspect des grandes forêts qui prospéraient au Carbonifère. Les fossiles animaux indiquent un milieu amphibie, de très faible profondeur d’eau.

La disposition alternée des couches indique que les sédiments charbonneux et les niveaux stériles résultent d’une suite d’événements répétitifs et réguliers : développement d’une forêt dense sur une plaine marécageuse littorale ou continentale ; affaissement du sol et ennoiement du domaine sous une faible couche d’eau ; mort de la forêt, accumulation de débris végétaux, décomposition ; – poursuite de l’affaissement, envahissement total du domaine par l’eau ; dépôt de sédiments argileux et sableux au-dessus des débris végétaux ; début de la transformation de la matière végétale en condition anaérobie (en absence d'oxygène) ; comblement de l’espace lagunaire, installation d’une nouvelle forêt ; début d’un nouveau cycle...

Seule la répétition de ces affaissements successifs et d’un envahissement temporaire par les eaux permet d’expliquer la régularité de l’alternance des dépôts que nous retrouvons aujourd’hui. Les veines de charbon proviennent donc de l’accumulation, de la compaction et de la transformation par fermentation, à l’abri de l’air, des débris végétaux d’anciennes forêts poussant dans des zones marécageuses au sous-sol instable affecté par des affaissements périodiques (subsidence).

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