
Légende provisoire en cours de finalisation
À la différence d’un inlandsis, un glacier est un véritable fleuve de glace. Un glacier de montagne est alimenté par les précipitations neigeuses qui tombent tout au long de l’année au-dessus de la limite des neiges éternelles, à environ 3 000 mètres d’altitude dans nos régions. Hiver comme été, les masses de neige accrochées aux parois glissent et s’accumulent sur de grandes épaisseurs dans son bassin d’alimentation. Peu à peu, la neige se tasse et se transforme en glace compacte.
Bien que solide, la glace est un matériau plastique. Elle flue sous son propre poids, donnant naissance à la langue glaciaire qui s’écoule jusqu’à une altitude beaucoup plus basse. Plus la pente est forte et plus la langue glaciaire descend vite et bas, à condition cependant de disposer d’un bassin d’alimentation suffisamment important en altitude. La Mer de Glace, dans le massif du Mont-Blanc, avance ainsi à la vitesse moyenne de 1 centimètre à l’heure, soit environ une centaine de mètres par an.
Les glaciers « avancent » et « reculent » tout à la fois. Ils « avancent » car ce sont des fleuves de glace qui s’écoulent vers l’aval. Ils ne « reculent » pas au sens propre du terme. C’est la limite de leur front qui recule, car celui-ci fond plus vite que le glacier n’avance ! Puissants agents d’érosion et de transport, jadis beaucoup plus importants qu’aujourd’hui — à l’époque des grandes glaciations —, les glaciers ont laissé et laissent encore les marques caractéristiques de leur passage dans de nombreux paysages (morphologies glaciaires).
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